Oui, oui, oui ! Voilà
certainement l’une des fautes de français les plus répandues. Même
des gens bien la font ! Si, si. L’Académie française a
récemment réagi en lui consacrant un paragraphe entier de son
fameux Dire, ne pas dire, paru aux éditions Philippe Rey.
Et
vous-mêmes ? Êtes-vous de ceux qui disent volontiers :
« Ah, le week-end dernier, j’étais sur Paris », ou
alors, « J’avais un rendez-vous sur Brest » ?
« Sur », en êtes-vous sûr ?
Monter SUR une ville ?!?
Personnellement, je monte de temps
à autre sur un tabouret pour épousseter le dessus de mes meubles (ma
femme a le vertige), ou sur un vélo (rarement) pour aller acheter
une baguette au bourg…
Je ne me suis jamais rendu sur une ville.
Certes, en son temps, Hannibal
marcha sur Rome, comme d’ailleurs un tribun fasciste quelques siècles
plus tard, mais c’était bien dans un esprit de conquête. Un esprit,
si je ne m’abuse, qui ne nous anime guère lorsque nous allons chaque
semaine acheter fromage, lait, œufs, et autres produits de
consommation, sur à Brest, à Paris, ou à
Nogent-le-Rotrou.
La confusion entre près et prêt est aujourd’hui très fréquente, surtout lorsque près et prêt sont suivis des prépositions à et de. Alors, prêt de ou près de ?
« Sur » est en train de se répandre de façon inquiétante. Au restaurant, par exemple : « On est sur un vin jeune, avec des notes de fruits rouges. »
RépondreSupprimerEt là, je ne sais pas si je dois mettre un autre point après le guillemet fermant (snif !)
C'est la même chose quand je suis « sur » une parenthèse
Oui, Xavier, je l'entends aussi tous les jours, de même que « trop » à la place de « très ». Je suis même obligé de reprendre mon fils (quatre ans), à ce sujet… « Tu quoque mi fili ! »
Supprimer(Quant à votre petite question, j'y apporte une réponse à la suite de l'article « Citations : un point c'est tout ».)