mardi 5 mai 2015

Ma chronique du mardi (7)

  • Une petite constante orthographique pour la forme ? Allons-y ! Les mots commençant par « souf » prennent toujours deux « f » (souffrir, souffler…), sauf : le soufre et le soufisme (doctrine islamique ésotérique) et, bien entendu, les mots de leurs familles (soufrière, soufi…).
  • Un petit gentilé pour le plaisir ? Les habitants de Villefranche-sur-Saône (département du Rhône) s’appellent les Caladois. Pourquoi cela ? La calada, mot franco-provençal, désigne une rue pavée en pente (pavée avec des galets du Rhône ou de la Durance), ce genre de rues que l’on trouvait autrefois à Villefranche-sur-Saône, d’où le nom que portent aujourd’hui les quelque 35 000 habitants de la capitale économique du Beaujolais.
  • Trois mots qui ne s’inventent pas pour la route ? Amygdale, rastaquouère et sacripant s’orthographient bien ainsi (et n’oubliez pas que si « sacripant » s’écrit avec un « t » parce qu’il vient de Sacripante, personnage inventé au XVsiècle par le poète italien Boiardo , « chenapan », lui, n’en a pas).
  • Une petite règle bien utile pour ! ?, pour ? ! (« Pourquoi diable ai-je commencé tous mes paragraphes comme cela ? »)… Une petite règle bien utile pour terminer : le mot « presque » ne s’élide jamais (« Il serait presque fiable, presque habile, presque inutile… »), sauf devant le mot « île » (« La presqu’île de Quiberon »). C’est bon à savoir, non ?
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